UNFCCC-JOUR 9- Polar bear in danger...

Aujourd'hui c'était la journée de l'arctique, coincidant avec l'arrivée discrète de tous les ministres de l'environnement des pays. Les ours blancs étaient donc parmi nous. Même dans le Palais des Congrès. D'ailleurs, il est agréable de penser que la liberté d'expression dans ce genre de colloque est respectée puisque ces ours de Greenpeace sont libres de vaquer au milieu des kiosques et des conférences présents.
Ce matin, j'ai une nouvelle fois tenu le kiosque de O. continuant à progresser dans l'apprentissage de la verve vocale. Mais cette fois, peu de monde est venu s'arrêter, mis à part un français présent au Québec depuis 42 ans, et qui a travaillé sur les chantiers du Nord lors de la construction des grands barrages hydroélectriques. À part ça, j'ai pu assister de là où j'étais posté à un concert d'un jeune qui jouait du didjéridou/tam-tam/beat techno et d'une représentation dansée et chantée d'Inuits en costume traditionnel en peau de phoque.
L'après-midi je suis allé voir une conférence sur ce que faisait la Californie, avec son célèbre gouverneur Schwartzy. Les trois panélistes nous ont présentés des chiffres, des phrases, des courbes qui montent puis qui baissent dans le futur. Une des panéliste nous a lu un morceau du discours de Terminator : "The debate is over. We know science. We know the threat and we must agir." Bon je vous traduis parce que je suis sûr que vous avez pas compris. (Oui, à force de suivre les conférences en anglais, je suis devenu complètement fluent!)
Contexte: un homme-robot qui sort d'un nuage de fumée. Il a tout compris. Les autres, nous, les terriens, n'avons absolument rien compris. Il s'adresse à la foule, hagard qu'une personne puisse aligner quatre mots de suite à autant de personnes à la fois. Il va nous mener à la solution. C'est normal, il a une intelligence supérieure, il vient d'une autre contrée. Il a compris qu'il y avait un problème, il a réussi à décoder les données scientifiques, il appelle ça les "changements clitiques". Oui, oui, "clitiques". Parce qu'il n'a pas bien entendu le dernier mot qu'on lui a dit. Mais c'est pas grave. Arnold Schwarzenegger est devenu gouverneur de la Californie pour sauver la Californie, puis nous sauver nous. S'il a le temps. Car comme il dit: " Time is running".
J'étais très soulagé d'entendre autant de choses rassurantes. J'avais la joie au ventre, le sourire exalté, les larmes aux yeux. Sauf que j'ai pas compris pourquoi il n'y avait pas de générique de fin (?).
Alors après, pour fêter cette victoire, je suis allé au pavillon de l'Union Européenne pour me ressourcer un peu. Eux, au moins, ils ont un peu plus compris. D'autant plus qu'il y avait du boeuf bourguignon à manger...
0 Comments:
Objavite komentar
<< Home