UNFCCC - JOUR2
JOUR 2-MARDI – ALORS, ÇA GAZE ?
Ce matin, il pleut. Bon signe, il ne neige donc pas, les trottoirs ne sont pas gelés et la technique de marche façon pingouin n’est pas de rigueur. Donc vélo pour filer directement au CŒUR DE L’ACTION !!! (désolé, je m’emballe un peu…).
Aujourd’hui, je représente fièrement O., avec son kiosque intégré à celui du gouvernement du québec, juste en face de celui de l’Alberta, la province canadienne la plus réticente au Protocole de Kyoto car remplie de gisements pétroliers. Je rencontre donc mes ex-collègues de divers ministères québécois et très rapidement cette impression que ces gens-là sont ici par décision hiérarchique supérieure et non par sympathie pour la cause environnementale.
Mais je suis à l’aise, je lie rapidement contact avec ces gens puis avec la gentille madame qui fait la sécurité et qui vaque de droite à gauche (parfois même de gauche à droite) de façon à nous assurer un maximum de prévention sécuritaire. Mon boss me rejoint rapidement, toujours souriant et je ne tarde pas à rencontrer soit des personnes que je connais, ou d’entamer des discussions avec tous ces gens. Cela me permet d’évaluer mon niveau sur O. Ça va je suis au point, j’ai l’air de maîtriser mon sujet. Une personne de la Défense Nationale veut des renseignements sur la possibilité de faire de la sensibilité au sein de cette structure. Je lui explique et le guide vers de plus amples renseignements. Ça va, je gère pas trop mal, j’ai l’air crédible, avec ma chemise verte genre environment for ever. Là une caméra se pointe. Bon, comme à son habitude, mon boss est sollicité en anglais pour répondre à diverses questions. Une attachée de presse cherche également une personne d’O. susceptible de répondre au journaliste environnemental le plus connu du Québec, LG Francoeur. L’équivalent de H. Kempf de LeMonde, avec 30 ans de plus. Je la dirige vers mon boss.
12h, l’heure est à la bouffe et je me dirige vers le Palais des Congrès. Chouette, je viens de me renseigner on a droit aux appareils photos ! A. m’a rejoint, elle va à une conférence mais rapidement je retrouve R. et on se dirige vers la table à manger. Nous entamons une file d’attente pour ce buffet gratuit, bien garni et qui de bouche à oreille finit par avoir de nombreux adeptes. L’assiette remplie et le repas entamé, R.G., une connaissance ONGesque bien calée (c’est sa 5e COP) vient s’asseoir à nos côtés et là, Ô surprise, LG Francoeur lui-même, himself, vient s’assoire à nos côté… On jase on discute on rigole, et je sens bien qu’il cherche mine de rien, des renseignements croustillants pour son article. Un collègue parisien de R. vient également se joindre à nous, nous raconte comment il a bavardé avec Chirac pas plus tard que il y a quelques semaines, et repart tout aussi rapidement qu’il est arrivé. Formidable. Cet endroit est magique, on y côtoie foule de monde, de dires, de monde qui ont vu du monde etc… L’après-midi est plus morne, nous vaquâmes encore et toujours…
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